- L’ermite égyptien
- Les reliques de saint Antoine
- Les frères de l’aumône
- Les Antonins
- Sources de référence
L’ermite égyptien
- Saint Antoine vécut dans la Moyenne Égypte, de 251 à 356.
- Touché par la grâce, Antoine, l’héritier d’un riche propriétaire terrien, distribue son domaine à ses voisins, son argent aux pauvres, confie sa jeune sœur à une communauté et commence à vingt ans à vivre en ermite dans les environs de son village.
- Partageant son temps entre la prière et le travail, il soutient les premières attaques du démon.
- Sa réputation de sainteté lui attire des visiteurs.
- Les restes de son corps ne seront découverts que deux siècles plus tard.
Les reliques de saint Antoine
- Vers 1070, Jocelin, un seigneur du Dauphiné, revient d’un pèlerinage à Jérusalem et rapporte les reliques du saint.
- Ces reliques sont déposées dans l’église de La Motte-Saint-Disdier dont le service religieux est confié, en 1083, aux Bénédictins de Montmajour, du diocèse d’Arles.
- C’est autour de cette église que seront édifiés le monastère et le nouveau village qui prit le nom de Saint-Antoine.
Les frères de l’aumône
- Vers 1089, une épidémie redoutable éclate en Dauphiné : le mal des ardents.
- Ce feu sacré est une espèce de gangrène sèche qui brûle les membres, causant d’horribles souffrances et souvent la mort.
- Les malades se précipitent vers la châsse de saint Antoine.
- Des jeunes gens de noble famille, touchés de compassion, se réunissent en confrérie pour procurer nourriture et logement aux malades : ils sont appelés « Frères de l’Aumône ».
Les Antonins
- 1292 : les Bénédictins cèdent leur place à la communauté des Frères de l’Aumône, érigée en Abbaye en 1297 : elle devient l’ordre hospitalier des Antonins.
- Le T figuré par la béquille sur laquelle les malades se soutiennent, devient le signe de l’hospitalité que les moines exercent.
- Cet Ordre comptera plus de 10000 religieux répartis en plus de trois cents maisons en Europe.
- Nombreux et puissants, les Antonins terminent l’église abbatiale au XVe siècle et au XVIIe, renouvellent leurs bâtiments hospitaliers.
- 1777 : l’Ordre fusionne avec l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Sources de référence
- DARODES (Guy) : Statuts de l’hôpital des démembrés de Saint-Antoine. Imprimerie Guirimand (1991).
- Les cahiers de l’Abbatiale. Bulletin de l’association des Amis de Saint-Antoine en Dauphiné (1977 à 1982).