Arville (Loir-et-Cher)

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Reconstruite par les Hospitaliers, la commanderie d’Arville reste l’un des ensembles les mieux conservés de France.

Se visite selon des horaires d’ouverture

Arville : vue aérienne de la commanderie

Arville : la commanderie

Origine et situation

  • Arville (Arida villa) fut fondée dans le deuxième quart du XIIe siècle.
  • Le premier précepteur connu est Guillaume d’Arville “Guillermus de Aridavilla”, témoin dans un acte de Saint-Denis de Nogent-le-Rotrou, vers 1130.
    Arville : cour intérieure

Histoire de la commanderie

Arville : escalier intérieur ancien

  • 1205 à 1212 : Des querelles éclatent entre les Templiers et le vicomte Geoffroy IV avide des richesses et de la puissance des nouveaux chevaliers.
  • 30 mai 1216 : Le pape Honorius III excommunie le vicomte Geoffroy afin que les troubles s’apaisent.
  • 1227 : Renaud d’Arville donne une rente à l’abbaye de Saint-Avit.
  • Les guerres des XIVe et XVe siècles ruinent à plusieurs reprises la commanderie d’Arville.
  • Les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem succèdent aux Templiers : la maison d’Arville devient membre de la commanderie de Sours.

Arville : plan napoléonien de 1813

Description de la commanderie

  • Enclos de murailles et fossés, les bâtiments du domaine entourent une vaste cour irrégulière dont l’église forme un côté.
  • Subsiste la grange "des dîmes" qui était l’étable où était parqué le cheptel, ainsi qu’une grosse tour ronde transformée en pigeonnier.
  • L’accès à la cour intérieure se fait par un porche monumental encadré de deux tourelles construites en briques et coiffées de toits en forme de cloches.
    Arville : le pigeonnier
  • Cette œuvre des Hospitaliers pourrait dater du XVe siècle et donne à cette exploitation agricole un indéniable effet de fortification.
  • Le logis des chevaliers a été détruit à l’époque de la Révolution française.
  • Un inventaire du XVIIe siècle situe dans le corps de ferme « une autre grande écurie, à tenir cinquante chevaux, dessus laquelle il y a un grenier qui servait autrefois de tripot (jeu de paume)... »
  • Aujourd’hui, la commanderie d’Arville forme un ensemble remarquable qui reste l’un des mieux conservés de France.

Arville : porche d'entrée dans la commanderie Arville : façade ouest de l'église
Arville : bâtiment magistral

L’église Notre-Dame

  • Bâtie dans la seconde partie du XIIe siècle, l’église est construite entièrement en roussin, une roche hétérogène noirâtre.
  • L’oratoire est incorporé dans le mur d’enceinte ; son entrée principale s’ouvre sur l’extérieur.
    Arville : l'église
  • Correctement orienté, l’édifice est flanqué de contreforts extérieurs régulièrement espacés.
    Arville : pierre gravée
  • La nef à quatre travées se termine par une abside semi-circulaire.
  • Le portail est surmonté d’un clocher-mur à deux étages.
  • Au-dessus de la porte, une pierre est gravée d’une croix qui se retrouve sur les murs intérieurs de la nef.

Arville : église Notre-Dame

Les précepteurs du Temple

  • 1130 : Guillaume d’Arville
  • 1176 : Goerus
  • 1208 : Robert d’Avelin
  • 1209 : Hugo Marcq
  • 1227 : Renaud d’Arville

Arville : cour intérieure

Le mot du propriétaire

Cette rubrique est ouverte au propriétaire du lieu qui peut ainsi s’exprimer librement. Nous lui demandons de nous contacter : contact@passion-patrimoine.fr

Arville : essai de reconstitution de la commanderie

Sources de référence

  • Bulletin de la Société archéologique d’Eure-et-Loir : N° 96 & 97 (1983).
  • Arville... Son église, sa commanderie, ses tourelles. Petit guide du visiteur.
  • Archives départementales du Loir-et-Cher pour l’extrait du plan napoléonien.
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