Propriété privée - Ne se visite pas
- Origine & Situation
- La maison forte d’Arbigny
- La chapelle Saint-Lazare
- Un ex-voto "animé"
- Le mot du propriétaire
- Sources de référence
Origine & Situation
- La ferme d’Arbigny (commune de Varennes-lès-Mâcon) est isolée au milieu de la prairie.
- Ce lieu est mentionné au IXe siècle, dans le cartulaire de l’église Saint-Vincent de Mâcon. Il comprend notamment des bâtiments et une chapelle dédiée au Sauveur, à la Vierge Marie, à saint Vincent et à saint Amour.
La maison forte d’Arbigny
- L’ancienne maison forte d’Arbigny est bâtie sur un petit tertre qui l’isole des inondations répétitives de la Saône toute proche.
- Elle s’élève sur un plan rectangulaire, avec la cave au rez-de-chaussée et deux étages au-dessus. Il n’y a qu’une pièce à chaque étage.
- Au nord des bâtiments se trouve la chapelle romane dont la construction pourrait remonter au XIe ou XIIe siècle. Elle mesurait 9 mètres de long sur 5 de large ; aujourd’hui, elle est réduite de la moitié de sa grandeur.
- 1547 : Pour la première fois sont cités les Confrères d’Arbigny. Ce sont deux prêtres qui résident à Mâcon mais dont l’entretien est assuré par les revenus de la terre et seigneurie d’Arbigny.
- 1791 : le domaine d’Arbigny est mis en vente comme bien national.
La chapelle Saint-Lazare
- 1513 : La chapelle est placée sous le vocable de saint Lazare.
- 1624 : une visite mentionne que sur l’autel un tableau représente l’Adoration des trois Rois. Mais la chapelle y est décrite en mauvais état ; ses deux croisées sont sans barreaux, ni vitres…
- 1641 : Dans le bail des biens de la seigneurie, passé à Benoît Cadot, laboureur de Chaintré, il est stipulé qu’il ne pourra rien entreposer dans la chapelle.
- Aujourd’hui, l’oratoire est dédié à ‘’saint Cria’’ qui guérit les enfants qui crient.
- A côté de l’autel, une petite niche ogivale était, dit-on, destinée à recevoir la poussière de brique pilée. Mélangée à la nourriture des enfants, cette dernière avait la vertu de guérir les coliques des petits enfants.
- Des trous témoignent encore d’une récupération au couteau de poussière de pierre sur l’autel et sur sa marche. Cette pratique rappelle celle du pèlerinage d’Aigrefeuille-en-Bresse.
- Des témoins affirment y avoir vu les béquilles de malades venus se faire soigner !
- La pierre de consécration de l’autel (avec ses cinq croix gravées) ainsi que le bénitier de la chapelle ont été sauvegardés par une personne bienveillante.
Un ex-voto " animé "
- Le bois gravé ci-dessus est un ex voto provenant de la chapelle.
- Il représente la résurrection de saint Lazare entouré d’une femme et d’un homme en habits du mâconnais.
Le mot du propriétaire
Cette rubrique est ouverte au propriétaire du lieu qui peut ainsi s’exprimer librement. Nous lui demandons de nous contacter : contact@insolite-asso.fr
Sources de référence
- Archives départementales de Saône-et-Loire pour l’extrait du plan napoléonien.
- PERRAUD (F.) : Anciennes seigneuries et anciens châteaux des environs de Mâcon. Mâcon (1912).
- DU ROURE (L.) : Varennes, mon village. Discours de réception : Annales de l’Académie de Mâcon (1911).